Il y a 20 ans, les vétérinaires osaient la réforme des retraites.
Le moment est venu de faire le point sur cette réforme qui avait pour objet d’anticiper les difficultés du régime complémentaire.
Retour sur des choix audacieux qui surent combiner sécurité et performance.
Télécharger l'étude de cas complète :
1) Pourquoi cette réforme, en 1999, quels étaient les enjeux ?
2) Une nécéssité de revenir à l'équilibre mais sans décourager les cotisants
3) Le choix d'une réforme "coup-de-poing" plutôt que d'une réforme progressive.
Bilan en 2019 : des résultats probants !
■ Démographie
On note 1 576 cotisants de plus que prévu (+ 36,3 % au lieu de
+ 16,6 %). Cela est sans doute dû à la montée en puissance des collaborateurs libéraux, catégorie d’actifs qui n’existait pas en 1996. C’est une bonne chose. Les autres paramètres
démographiques ont évolué comme le prévoyait l’étude actuarielle.
■ Paramètres financiers
L’ensemble est conforme aux prévisions actuarielles. En particulier le niveau des réserves (5 ans et 4 mois à fin 2015) qui est très proche du maximum prévu malgré deux crises financières importantes.
Cela montre que les cotisants font toujours massivement confiance
à leur caisse de retraite. Il n’y a pas eu de glissement vers le choix de cotisations minimales. C’est une bonne chose.
■ Des efforts partagés entre cotisants et retraités
Compte tenu de l’inflation les retraités ont subi une perte réelle
de pouvoir d’achat de 22 %. Les cotisants ont supporté une hausse de 92 % du prix d’achat du point de retraite, hausse en partie compensée par l’augmentation de leurs revenus (+ 58 % pour les hommes ; + 72 % pour les femmes) et par la déduction fiscale, cette dépense étant une charge professionnelle.